Dans la mouvance du développement personnel, nous évoquons souvent le concept de l’auto-préservation. Pourtant, savons-nous réellement ce que c’est et en quoi cela peut devenir un pilier de notre vie relationnelle ? L’auto-préservation, c’est avant tout une pratique destinée à nous protéger, à préserver notre intégrité physique et psychologique.
Pensez à ce que vous pourriez faire face à une situation d’urgence, par exemple : recherche de refuge, évitements, fuites, défenses… Toutes ces réactions relevent de l’autoprotection à l’échelle biologique. Mais qu’en est-il à une échelle plus subtile, comme nos relations interpersonnelles ?
La réalité est que l’auto-préservation est une compétence essentielle à développer dans nos relations. Cela demande d’avoir une bonne connaissance de soi, de ses valeurs, de ses limites et de ce qui est acceptable ou non pour nous. Lorsqu’elle est bien intégrée et pratiquée, cette compétence peut nous permettre de mieux gérer nos relations, notre stress et même notre estime de soi.
Pour y parvenir, nous devons d’abord comprendre que l’auto-préservation dans les relations ne signifie pas se couper du monde, ignorer les sentiments des autres ou refuser de se lier. Il s’agit davantage de maintenir un équilibre, de savoir peser l’intérêt des autres avec le nôtre, et de choisir ce qui est le plus sain pour nous.
Sommaire
Apprendre à mettre des limites
Un point crucial de l’auto-préservation : apprendre à fixer des limites clairement définies et à les respecter. C’est un moyen essentiel et sain de vous protéger, de veiller à ce que vous ne soyez ni maltraité ni exploité.
Reconnaître l’importance de l’équilibre
Les limites sont un outil pour maintenir un certain équilibre dans les relations. C’est un facteur crucial non seulement pour votre bien-être, mais aussi pour votre capacité à vous exprimer de manière authentique et transparente.
Développer sa capacité à dire non
Envisagez-vous de refuser une proposition ou de ne pas souscrire à une demande ? Encore faut-il avoir la capacité de dire non. Cela peut sembler évident, mais dans de nombreux contextes, dire non peut provoquer de l’angoisse ou de la gêne. Cependant, c’est une compétence essentielle que vous devez acquérir pour préserver votre dignité et votre autonomie.
Se détacher du besoin de plaire
Si vous trouvez qu’il est difficile de dire non, cela pourrait être lié à notre aspiration innée à satisfaire les autres. C’est souvent profondément ancré en nous : nous voulons être aimés, reconnus et acceptés, et parfois, nous pensons que nous devons plaire pour obtenir cela. Pourtant, apprendre à dépasser ce besoin peut être extrêmement libérateur. Plus vous serez à l’aise pour refuser ce qui ne vous convient pas, plus vous serez capable de maintenir votre autonomie et de renforcer votre estime de vous.
Prendre soin de soi en priorité
Il est impératif de prioriser son bien-être dans le cadre de l’auto-préservation. En effet, votre capacité à prendre soin de vous est la fondation sur laquelle s’appuient toutes vos relations. Cela signifie de veiller à votre santé physique, mais aussi et surtout à votre santé émotionnelle.
L’importance de l’autonomie affective
En prenant soin de vous, vous veillez à votre santé mentale et émotionnelle. Cela englobe la capacité de reconnaître et respecter vos propres besoins émotionnels, ce qui est une étape clé vers l’autonomie affective. Devenir autonome sur le plan émotionnel, c’est s’autoriser à ressentir et à exprimer pleinement vos sentiments, à avoir des besoins et à les respecter : c’est là un pilier essentiel pour être capable de prendre soin de soi en vérité.
Se donner de l’espace dans les relations
Que vous soyez dans une relation amoureuse, que vous soyez parent ou que vous ayez une relation d’amitié, il est absolument essentiel de vous accorder du temps pour vous-même, de vous attribuer VOTRE espace, et d’être à l’écoute de vos propres besoins. Négliger cet aspect peut très vite avoir des conséquences sur votre état d’esprit, et par extension, sur votre capacité à entretenir des relations équilibrées et épanouissantes.
La solitude : un outil de force, pas une faiblesse
C’est un mythe largement répandu : la solitude serait soit un signe de faiblesse, soit une épreuve à éviter coûte que coûte. En réalité, la solitude n’est pas un ennemi, mais un outil de force et de guérison. Se donner la possibilité de passer du temps seul, en profitant de ce moment pour se retrouver avec soi-même, est une démarche fortement bénéfique à court et long terme. Apprendre à apprécier sa solitude renouvelle la qualité de la relation que vous avez avec vous-même, et inversement vous permet de cultiver des relations plus saines avec les autres.
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